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"VERS UNE ÉCOLE PERMANENTE DU CADRE DE VIE"

Débat public Réseau Express Grand Lille

Dans le cadre du débat public"Réseau Express Grand Lille", le Conseil régional de l’Ordre des Architectes du Nord Pas-de-Calais en partenariat avec, l’Association régionale des urbanistes ainsi que l’Association régionale des paysagistes organise une  rencontre entre professionnels pour vous permettre d'exprimer votre avis sur ce projet .


Rendez-vous avec les acteurs de l’aménagement des territoires, de l’architecture et de la ville ...

à la MAV Place François Mitterrand Euralille
le mercredi 24 juin de 18h30 à 20h30


Proposer une solution concrète et durable aux mobilités régionales et désengorger l'autoroute A1 entre le Bassin minier et la Métropole lilloise : tel est l'objectif du futur "Réseau Express Grand Lille", porté par le Conseil régional Nord-Pas de Calais. Le projet "REGL" propose une liaison ferroviaire de plus de 37 km entre Lille et Hénin-Beaumont, avec des connexions au Nord , vers Armentières, Roubaix/Tourcoing ou la Belgique et au Sud vers Lens, Arras et Douai, Cambrai.
Ce Rendez-vous permettra de débattre de plusieurs questions liées à l’inscription de ce projet sur les territoires et à une vision de l’aire métropolitaine et régionale, à horizon 2025 .


Le Réseau Express Grand Lille contribuera-t-il à:
. un renforcement de la métropolisation lilloise et/ou un rééquilibre des territoires?
. au renouvellement urbain et à la fabrication de la ville intense versus la prolongation de la péri-urbanisation ?
. à une concurrence ou une complémentarité entre nouvelles stations et gares “historiques?
. à des densités urbaines limitant l’artificialisation des sols et l’étalement urbain?
. à un patrimoine culturel et naturel et des paysages préservés?

Commission Particulière du Débat Public Réseau Express Grand Lille.
Contact : Priscilla Cassez, Secrétaire Générale Adjointe
03 20 39 56 40 - 06 20 24 64 65 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Toutes les informations sur le projet, sur le débat public, sur la Commission chargée de son organisation sont sur
le site http:/ /regl.debatpublic.fr

Une 3ème édition de la Braderie de l’Architecture

Depuis 3 ans déjà, cet événement festif à l’initiative de la MAV (Maison de l’Architecture et de la Ville) est co-organisé par plusieurs membres du collectif Archipôles dont le CAUE du Nord. Il rassemble stands d’associations, ateliers à destination des plus petits et des plus grands, visites guidées, vente de livres et d’objets insolites sur les thèmes de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage…

Retour sur : Le Forum Restaure 2014 à Couvin (Be)

Le 29 mars 2014 se déroulait au Domaine Saint-Roch de Couvin (BE), la deuxième édition du "Forum Restaure" organisé par les partenaires du projet Trans-formation du Patrimoine en collaboration avec des organisations professionnelles et artisanales.
Pas moins de 400 visiteurs ont franchi les portes du Domaine de Monsieur Roisin afin de trouver des renseignements utiles pour entreprendre leurs prochains travaux de rénovation. Toute la journée, les architectes, les artisans et les structures françaises et belges ont renseigné les visiteurs qui ont pu se constituer un solide carnet d’adresse pour leurs travaux futurs.
Les visiteurs ont pu également assister à des démonstrations d'artisans de qualité (tailleur de pierre, maçon et spécialistes de pose d'enduits). Enfants et adultes ont aussi pu découvrir la richesse naturelle et patrimoniale de ce site classé grâce aux balades nature proposées par Natagora Entre-Sambre et Meuse et la visite de la turbine alimentant le domaine en électricité. Dans l'après-midi, une table ronde de témoignages de propriétaires et d'architectes s'est tenue.


Plus d'informations sur: http://www.trans-formationdupatrimoine.eu/

Retour sur: La place publique fait-elle la ville ?

À l’occasion du 5e festival « Jeunes chercheurs dans la cité » qui s’est tenu à Lille et Bruxelles à la fin de l’année 2014, le  CAUE du Nord a accueilli le 4 octobre les conférences rassemblées autour du thème « Étude des cités d’antan ».
Nathalie Dereymaeker, doctorante en histoire à l’Université de Louvain a présenté sa recherche sur la place publique dans la ville chinoise traditionnelle et mis en valeur les différences fondamentales qui caractérisent les systèmes urbains chinois et européens traditionnels.

Dans la pensée chinoise, la ville est carrée, close, orientée selon deux axes qui se coupent à angle droit. Les voies secondaires y découpent l’espace selon un échiquier.
Le palais impérial est situé sur l’axe nord-sud. Placé au cœur de la ville et symboliquement de l’univers, le palais fait face au sud.
La ville, à l’intérieur de son enceinte, se divise en plusieurs quartiers séparés les uns des autres par des rues ou des avenues. Chaque quartier est également entouré d’un mur qui ne comporte qu’une seule entrée. Il rassemble plusieurs maisons, chacune munie de sa propre enceinte. La maison est organisée autour d’une cour carrée qui assure les fonctions sociales au sein de la famille.

« Juxtaposition de cellules closes, la ville ne comporte pas de centre ouvert autour duquel se concentre, à partir duquel rayonne l’activité urbaine, et qui correspondrait à l’agora, au forum ou à la place-carrefour *» :
- La cour du palais assume la fonction politique, mais n’est accessible qu’à un petit nombre d’aristocrates et de fonctionnaires.
- Les temples n’assurent pas que des fonctions religieuses, ils accueillent les fêtes, les foires, les spectacles, parfois les marchés,…
- Le marché public se trouve situé à l’origine au nord de l’enceinte de la ville, derrière le palais de l’empereur. Cette position correspond à la situation inférieure dans laquelle se trouvent les commerçants dans la hiérarchie sociale en Chine. Ultérieurement cependant, des considérations plus fonctionnelles  viendront remettre en cause le positionnement au nord du marché. Les marchés s’implanteront alors à proximité des portes de ville, là où entrent et sortent les marchandises.

En conclusion, la ville chinoise peut être décrite comme un système de connexions de rues et de nœuds, organisé  à partir d’un axe orienté vers le palais impérial, en opposition à la ville européenne articulée autour de rues et de places.
« Le plan chinois centré autour du prince, gouvernant du monde et pivot du cosmos, ou autour de son représentant provincial, s’oppose au centre romain qu’est le forum, symbole des intérêts de la population urbaine, de ses droits et du rôle actif qu’elle joue dans les affaires civiles et religieuses de la cité. L’opposition, sur le plan sociologique, peut se résumer dans le fait que le citadin, en Chine, n’est pas considéré comme un citoyen, mais comme un sujet. *»

* Michèle Pirazzoli-t’Serstevens et Nicolas Bouvier, Chine, Office du Livre, Fribourg, 1970

Table ronde entre architectes belges et français

Représentation de l’architecture : instrument de pensée ET de communication
Table ronde entre architectes belges et français au CAUE du Nord

Quelle nature de liens la représentation de l’architecture génère et doit générer entre architectes, usagers, et autres acteurs dans l’art de ré-enchanter les lieux de vie? C’est autour de ce thème "Représentation de l’architecture, instrument de pensée et de communication »que le8 octobre dernierà 18h, 3architectes belges et 4 architectes françaisœuvrantdans le même espace culturel d’Europe du nord-ouest, ont débattu.

On observe aujourd’hui dans certains ateliers d’architecture, d’urbanisme, et de paysage, l’émergence de sites internet et comptes Facebook, publiant leurs dernières actualités, photographies de chantier, publications. Certains se lancent même dans de petits films ou de petits ouvrages sur des retours d’expérience de leurs œuvres construites.

La plupart des invités commencent par dire qu’ils sont de mauvais communicants. Le sujet de la photographie d’architecture apparaît rapidement. Mathieu Berteloot, architecte associé de l’agence française « Hart Berteloot Atelier Architecture Territoire », demande souvent à son photographe de prendre ses bâtiments face à la réalité. C’est d’ailleurs comme cela qu’il conçoit son architecture: comme une entité capable d’accepter la vie de tous les jours, faite de sa beauté et de ses désagréments.  “Il y a des architectes qui supportent mal le papier gras » dit-il.Mathieu se méfie des photos qui ressemblent aux images de synthèse alors qu’aujourd’hui les images de synthèse se rapprochent de plus en plus de la réalité. Il aime aussi représenter son architecture avec la maquette et le collage.

Dominique Maret, architecte associée de l’agence française « Zig Zag Achitecture », ajoute qu’il est parfois difficile de photographier son architecture « en vie ». En effet, pour une école par exemple, il est nécessaire de demander l’autorisation  des parents pour photographier les enfants dans la cour de récréation... Son œuvre ne lui appartenant déjà plus, elle laisse le regard du photographe interpréter ses bâtiments.

Antoine Béal, architecte associé de l’atelier d’architecture et d’urbanisme français « Béal & Blanckaert » note que le Corbusier trafiquait déjà ses photos en déplaçant des poutres qui ne lui convenaient pas …

Pour le livre Architectures Wallonie-Bruxelles Inventaires #1, le photographe mandaté Maxime Delvaux a dû changer ses prises de vues, habituellement plus vendeuses, pour révéler des notions plus critiques. En effet pour cette deuxième édition d’inventaires de la production architecturale en Wallonie et à Bruxelles, l'équipe éditoriale “Collectif d'architectes orthodoxe / photographe Maxime Delvaux  / graphistes PLMD » ont voulu confronter les projets à 5 notions significatifs d’un changement de société : « cosmopolitiques », « écologie», « médiation », « représentation » et « contemporanéité ».

Nicolas Vanden Eeckhout, architecte associé de l’agence belge « Vanden Eeckoudt - Creyf  architectes » souligne qu’en effet certaines de ses photos représentent très bien la production architecturale et la société bruxelloise actuelle.

Benoît Moritz, architecte associé du bureau d’études et de projets belge « MSA » dit que la revue belge d’architecture « A+ », s’est de même orienté sur des questions de fond, des débats et des pensées actuelles plutôt qu’un simple inventaire des dernières constructions. C’est « une revue qui donne le ton ».

Damien Surroca, architecte de l’atelier d’architecture français « DSA » énonce que la représentation architecturale peut  parfois, en fonction de l’état d’esprit du maître d’œuvre, enrichir le programme du projet.

Gil Honoré, architecte associé de l’atelier d’architecture belge « AIUD » ajoute que le plus important est de représenter le concept du projet. L’image du concours est secondaire et se modifie à la confrontation du maître d’œuvre.

Le débat étant loin d’être clôturé, Benoît Poncelet, directeur du CAUE du Nord, propose de convenir de prochaines rencontres pour renouveler ce fructueux débat transfrontalier.

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